Dans un post précédant du mois dernier, je vous ai parlé du biodécodage, mis en lumière par le thérapeute Christian Flèche. Aujourd'hui, je vous propose de nous pencher sur l'aspect dermatologique et tout ce qui a un rapport avec notre peau.
Combien d'expressions imagées de la langue française nous permettent d'aborder métaphoriquement la peau? Un certain nombre, en vrai ! "Je l'ai dans la peau", "je vais lui faire la peau", "avoir la peau dure", "à fleur de peau", "faire peau neuve", "risquer sa peau", "se mettre dans la peau de quelqu'un"...
Arthur Schopenhauer a écrit ceci: "Chacun est enfermé dans sa conscience comme dans sa peau." Une réflexion très intéressante, en vrai.
La peau s'affaire à chaque instant à assurer notre bien-être. C'est l'interface qui nous permet de sentir et de ressentir le monde extérieur. D'où l'expression, "être bien dans sa peau", au sens propre comme au figuré. C'est un organe à part entière, capable de s'adapter aux changements environnants (chaleur, froid, sécheresse...). En biodécodage, la peau représente notre contrat social.
De nombreuses études et expériences psychologique et physiologiques ont prouvé que, dès la naissance, l'être humain a besoin du contact physique pour survivre. Durant la Seconde guerre mondiale, beaucoup de nourrissons orphelins se sont laissés dépérir jusqu'à mourir parce qu'ils étaient coupés du contact physique avec leur mère. Mais, lorsque certains pédiatres ont réalisé qu'à partir du moment où le bébé retrouvait le contact physique (souvent apporté par les infirmières), il recommençait à s'alimenter. Par ailleurs, depuis quelques années, la technique du "peau-à-peau" est de plus en plus recommandée dans les centres hospitaliers, mais aussi à la maison. Christian Flèche appelle cela le "conflit du bébé chat" qui a constamment besoin de sentir sa mère près de lui, de la toucher. Il explique alors que la tonalité centrale révèle d'un besoin social. Et lorsqu'il y a séparation, il y a conflit. L'auteur distingue trois types de conflits : la séparation réelle mal vécue ( rupture de contact physique, perte de contact avec la mère), l'idée de la séparation générée par la peur de rester seul, et le sentiment de séparation dû à un manque de communication. Souvent, l'enfant aura alors un eczéma généralisé sur une grande partie de son corps, suite à un conflit de séparation. Chez l'adulte, il s'agira plus souvent d'une pathologie localisée sur une partie du corps. Et cette partie du corps est loin d'être anodine. Ce qui va créer cela, c'est le sentiment de ne pas être relié à soi-même.
"Exemple : Mlle Z est italienne de naissance mais très bien implantée en France. Elle décide de partir un an pour le Mexique. Avant ce départ, elle retourne en Italie et en revient avec des desquamations de la plante des pieds telles qu'elle les pèle comme on pèlerait un oignon ! Le conflit de séparation suit un contact qui n'est plus. La plante du pied pour elle est égale au contact avec ses racines, sa terre natale dont elle se sépare douloureusement. L'épiderme est composé de cellules mortes. L'épiderme n'est plus "nous", c'est mort avec lequel nous sommes en contact pour nous permettre le contact avec le vivant. L'épiderme, c'est le passé en nous qui touche le présent." (page 93)
Ainsi, l'eczéma est la maladie des "ex-aimés" ou de ceux qui craignent de l'être. Le psoriasis représente le sentiment d'être séparé de soi-même, de sa propre identité. Il envoie ce message : "je refuse le contact avec moi. Pour ne pas être rejeté, je ne dois pas être moi sinon on va m'agresser, me faire du mal. Il faut changer de peau."Le contact devient alors insupportable, il est ressenti comme une agression.
S'en suit dans l'ouvrage des explications concernant l'herpès, le mélanome, le vitiligo, les plaques rouges, les démangeaisons, les allergies cutanées, l'urticaire, les escarres, la sclérodermie, les gerçures, les mycoses, les verrues, le zona...
Si le sujet vous intéresse, je vous conseille vivement de parcourir l'ouvrage de Christian Flèche, Décodage Biologique des maladies : l'encyclopédie des correspondances symptômes-émotions.
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